Résultats de la première enquête SOHA : les ressources matérielles des étudiants et étudiantes d’Haïti et d’Afrique francophone

IMG_4099Auteurs : Florence Piron et Thomas Hervé Mboa Nkoudou

Florence Piron est anthropologue et éthicienne, professeure au Département d’information et de communication de l’Université Laval où elle enseigne la pensée critique à travers des cours sur l’éthique, la démocratie et le risque. Présidente fondatrice de l’Association science et bien commun et de la boutique des sciences et des savoirs Accès savoirs de l’Université Laval, elle s’intéresse aux liens entre la science, la société et la culture (l’éthique), à la fois comme chercheuse et comme militante pour une science plus ouverte, plus inclusive, socialement responsable et tournée vers le bien commun. Florence.Piron@com.ulaval.ca.

Thomas Hervé Mboa Nkoudou est actuellement doctorant en communication publique à l’Université Laval. Sa thèse porte sur les liens entre la science et les savoirs locaux dans une perspective de justice cognitive. Biochimiste de formation, il détient aussi une maitrise en sciences de l’éducation de l’Université Laval. Il est le président de l’APSOHA, Association pour la promotion de la science ouverte en Haïti et en Afrique francophone. thomasmboa@gmail.com.

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Dans le cadre du projet SOHA, une vaste enquête empirique a été menée entre le 8 mai 2015 et le 29 février 2016 afin de comprendre les obstacles à l’adoption de la science ouverte dans les universités d’Afrique francophone et d’Haïti.

Un long questionnaire a été élaboré par l’équipe, puis créé comme formulaire web dans Google drive qui est devenue la base de données de l’enquête. Ce questionnaire visait quatre groupes : les étudiantes et étudiantes de licence, de master, de doctorat et les titulaires de doctorat. Il comportait cinq parties :

  • Qui êtes-vous (données socio-démographiques)
  • Votre université (le choix, les motivations)
  • Votre parcours universitaires et vos compétences acquises, manquantes, espérées, vos suggestions de réforme, vos désirs de formation
  • Vos ressources de travail
  • Votre conception du lien entre les universitaires et le reste de la population

Ce questionnaire a été administré de manière très décentralisée grâce à l’utilisation de Facebook et du mail pour le publiciser et recruter des assistants et répondants dans différentes universités. Les données sont ouvertes et déposées en libre accès sur la plateforme Zenodo : https://zenodo.org/record/46370.

Ce billet présente le portrait des répondants et leur réponse à la question portant sur leurs ressources matérielles.

1. Portraits des répondants

878 réponses recueillies : 219 femmes (25 %) et 659 hommes (75 %).

Des réponses ont été recueillies dans 19 pays, mais principalement au Tchad (150), au Sénégal (146), au Cameroun (130), au Burkina Faso (90), au Togo (74), au Mali (70), en Haïti (66), au Niger (62), au Gabon (50) et au Bénin (20). Les autres pays ont fourni moins de 10 réponses : Burundi (1), Centrafrique (2), Côte d’ivoire (8), Guinée (3), Maroc (1), RDC (3), Tunisie (1), Comores (1).

Autrement dit, 473 répondants et répondants se trouvent en Afrique de l’Ouest, 336 en Afrique centrale, 66 en Haïti, et le reste au Maghreb et aux Comores.

Le tableau suivant indique la répartition des répondants et répondantes selon le niveau d’études.

Étudiante ou étudiant de premier cycle universitaire : licence ou MOOC 428 48,7 %
Étudiante ou étudiant de deuxième cycle : maîtrise ou master 297 33,3 %
Étudiante ou étudiant de troisième cycle : doctorat 125 14,2 %
Titulaire d’un doctorat 28 3,1 %

Voici la source des revenus des répondants et répondantes. Ces données montrent la prédominance et donc l’importance des bourses d’études ou allocations sociale de l’État, mais aussi la grand contribution des familles.

Bourse d’étude ou allocation sociale de l’État 374 42,6 %
Ma famille 297 33,3 %
Un ou plusieurs emplois ou contrats 91 10,4 %
Autre 59 6,7 %
Mon entreprise 24 2,7 %
Prêt de la part de personnes 11 1,3 %
Bourse d’une ONG, d’une association caritative ou d’un organisme international 7 0,8 %
Bourse d’un organisme privé 6 0,7 %
Prêt de la part d’une banque 5 0,6 %
Congé pour études, avec solde 4 0,5 %

Le tableau suivant montre que ces revenus sont jugés majoritairement insuffisants.

Revenus tout à fait insuffisants : 1 209 24.7 %
2 310 36.8 %
3 238 28.1 %
4 47 5.6 %
Revenus très suffisants : 5 41 4.8 %

Le tableau suivant montre la répartition des répondants et répondantes selon leur champ d’études. Les choix de réponse étaient assez exhaustifs; la plupart des 36 réponses « Autre » proposent d’autres noms de champs disciplinaires (sciences de la terre, science de la gestion, etc.), mais se répartissent équitablement dans les catégories proposées.

Sciences humaines (droit, éducation, histoire, lettres, philosophie, etc.) 254 29 %
Sciences sociales (sociologie, communication, anthropologie, etc..) 204 23.2 %
Sciences de l’environnement (géographie, sciences de la terre, etc.) 145 16.5 %
Sciences du vivant (biologie, médecine, sciences infirmières, etc.) 115 13 %
Sciences physiques et technologie 69 7.9 %
Sciences de l’information et des bibliothèques 44 5 %
Autre 36 4,1%
Informatique 11 1.2 %

En somme, les répondants et répondantes viennent principalement d’Afrique de l’Ouest (55%), travaillent surtout en sciences sociales et humaines (53%), sont surtout des hommes (75%) et des boursiers de l’État (42%) et estiment en grande majorité que leurs revenus ne sont pas suffisants (60%).

2. Réponses à la question sur les ressources matérielles et numériques

Question : Dans quelle mesure les étudiants et étudiantes d’Haïti et d’Afrique Francophone disposent des ressources matérielles suivantes?

L’échelle des réponses va de 0 (Je n’en dispose pas) à 5 (Accès facile et permanent). Nous considérons que l’accès à une ressource est correct si la médiane des réponses est entre 3 et 5 et que l’accès y est faible si la médiane est entre 0 et 3. La médiane est une mesure de tendance qui sépare le même nombre de réponses (au-dessus et en-dessous de sa valeur).

Téléphone portable 5 = accès facile et permanent
Ordinateur portable 3
Internet à l’université

Internet au cybercafé

Smartphone (avec accès web)

2
Livres et revues scientifiques imprimées 2
Internet à domicile

Laboratoires et autres équipements

1
Ordinateur fixe 0 =Je n’en dispose pas (accès inexistant ou très rare)
Tablette 0
Campus numérique de l’AUF 0

La seule différence entre les hommes et les femmes est que ces dernières ont un peu moins accès aux smartphones (1) et un peu plus aux ordinateurs portables (4) que les hommes.

Ces données confirment que le téléphone portable est la ressource matérielle la plus accessible aux répondants et répondantes (85% y ont un bon accès, donnant une cote de 5, 4 ou 3). L’ordinateur portable est très ou assez accessible à plus de la moitié des répondants qui lui ont donné une cote de 3, 4 et 5.

Ces réponses confirment aussi la difficulté de l’accès à Internet de ces personnes. Leur meilleur accès est au cybercafé, donc payant (cotes de 4 et 5 pour 30% des répondants). Près de 50% des répondants donnent une cote de 0 ou de 1 pour qualifier leur accès à l’Internet à l’université. On peut remarquer qu’ils ont plus facilement accès à un ordinateur portable qu’à Internet!

Les ordinateurs fixes, les tablettes et les campus AUF sont d’un accès marginal, en particulier les campus numériques qui ne sont accessibles qu’à 15% des répondants (cotes 5, 4 et 3).

Quels sont les facteurs qui augmentent ou réduisent l’accès à ces différentes ressources?

  • Nos analyses statistiques montrent que le genre est significatif dans l’accès à un smartphone, dans l’internet à l’université, au cybercafé, à l’ordinateur portable, aux laboratoires : les femmes y ont un accès moindre que les hommes.
  • Nous avons aussi analysé le facteur géographique (en excluant les pays avec moins de 10 répondants). La nationalité a un effet significatif sur l’accès à un smartphone, Internet à l’université et au cybercafé, l’accès à un ordinateur portable, les livres et revues.
  • Pour ce qui est de l’âge, il apparaît une différence selon le groupe d’âge pour l’accès au smartphone, l’Internet à l’Université, au cybercafé et à domicile, l’ordinateur portable, les livres et revues et les laboratoires : l’accès est plus difficile pour les plus jeunes (18-30 ans).
  • Le niveau d’études a aussi un effet sur l’accès aux smartphones, à l’Internet à l’université, au cybercafé, à domicile, à l’ordinateur portable, aux livres et revues et aux laboratoires. Plus il est élevé, plus l’accès est facile.
  • En revanche, le type de discipline n’a aucun effet sur l’accès aux ressources.
  • Le fait d’être inscrit dans une université du Nord (Europe, Amérique du Nord, Australie) ou du Sud (Afrique, Haïti) a-t-il un effet sur l’accès aux ressources matérielles? Oui pour l’accès au smartphone, à l’Internet à l’université, au cybercafé, à domicile, à un ordinateur portable aux livres et revues imprimées et aux laboratoires, qui est bien plus facile pour nos répondants inscrits dans des universités du Nord.
  • Pour ce qui est de l’influence du revenu (réparti en quatre catégories : auto-financement, bourse, famille, salaire), elle s’exerce dans le cas du smartphone, de l’Internet à l’Université, au cybercafé, à l’ordinateur portable, aux livres et revues imprimées, aux laboratoires.

Nous pouvons en conclure que le fait d’être jeune, femme, en licence, vivant et étudiant dans un pays du Sud et avec de faibles revenus influence surtout l’accès au smartphone, à Internet dans différents lieux et à l’ordinateur portable, les autres ressources étant moins influençables : le téléphone est accessible assez universellement alors que les campus numériques, l’ordinateur fixe et les tablettes sont inaccessibles partout.
À noter que parmi les autres ressources, une seule personne a mentionné les clés Internet et deux personnes ont évoqué les Centres d’appui pédagogique.

Voici quelques commentaires qui illustrent ces résultats, c’est-à-dire un accès difficile à ces ressources matérielles (seul l’orthographe a été corrigé) :

  • Il convient ici de mentionner qu’en dehors des ressources précitées plus haut, il nous est difficile d’en trouver d’autres car on manque de matériel adéquat.
  • La plupart de nos ressources de travail sont les imprimés (livres).
  • Les autres ressources seraient des appareils de mesures géophysiques, mais mon université n’en dispose pas.
  • L’Université de Ouagadougou dispose d’un campus numérique mais je ne connais pas actuellement les conditions d’accès.
  • Je dispose d’une vielle moto que je n’arrive pas à rouler faute d’essence;et je roule plus à vélo pour l’instant et je n’ai pas de logement décent, ce qui est un peu plus fatiguant.
  • Les coupure intempestives de l’électricité causent des désagréments importants au étudiants dans le cadre de l’éclairage.
  • Mon université est dans une grande ville mais elle fonctionne comme une école primaire rurale.
  • Je n’ai accès à aucun moyen à part mon téléphone.
  • Les accès sont difficiles…. C’est-à-dire seulement mon portable qui est plus facile à utilisé.
  • Les cours dans les amphithéâtres sont dans une grande foule et donc on se lève pour acquérir des places; au cas contraire, tu ne suis pas les cours.
  • Je ne connais pas trop les ressources numériques.

Seul un commentaire témoigne d’un bon environnement de travail :

  • Dans le cadre de mon travail au Centre d’Éducation et d’Interventions Sociales, je dispose d’une bibliothèque opérationnelle d’environ 20,000 titres et de toute une infrastructure organisationnelle qui me permettent d’avancer dans mon travail.

3. Réponses à la question sur le désir de formation sur les ressources numériques

Question : Souhaitez-vous recevoir de la formation sur ces ressources numériques?

Cette question a généré des réponses unanimes pour toutes les ressources proposées : un besoin généralisé et très fort de formation, sans différence significative en fonction de l’âge, du genre, du niveau d’études, du pays, de la discipline ou du revenu :

  • Revues scientifiques sur Internet, en libre accès
  • Articles scientifiques sur Internet, en libre accès (non payants)
  • Livres disponibles sur Internet, en libre accès
  • Logiciels libres (gratuits et collaboratifs)
  • Bases de données d’articles scientifiques (bibliothèque numérique)
  • Outils du web qui facilitent la rédaction et la collaboration
  • Cours en ligne gratuits en français (MOOC)
  • Cours en ligne gratuits en anglais (MOOC)

Ce besoin de formation est fort même pour les ressources un peu mieux connues comme les logiciels libres, plutôt ou bien connus de 40% des répondants et répondantes, ou les plateformes d’articles en libre accès (36%). Les commentaires qualitatifs indiquent qu’une partie des répondants en ont entendu parler sans pour autant les maîtriser.

À noter que la majorité des répondants (80%) ne connaissent pas Twitter ni les MOOCs (Massive Online Open Courses) (75%).

Voici des témoignages qualitatifs éloquents sur l’intérêt des répondants et répondantes pour les ressources numériques en milieu universitaire, notamment pour la formation à la recherche :

  • Facebook m’aide beaucoup dans mes recherches scientifiques.
  • Parfois je n’ai pas eu le temps d’aller à la bibliothèque, donc j’utilise l’internet. C’est un accès rapide, ça m’aide beaucoup.
  • Je connais le Web de manière très superficielle mais je continue de chercher pour en savoir plus.
  • Je dispose de très bonnes aptitudes pour les outils informatiques et les ressources numériques me sont très utiles dans le cadres de mes études.
  • Mon argent de poche ne me permet pas de jouir de certaines faveurs qu’offre l’internet.
  • Les bases de données gratuites sont très importantes. elles sont parfois faciles à accéder. Pour les payantes, il est parfois difficile de les consulter. Premièrement, le mode de paiement n’est pas une chose donnée à tous (il faut avoir une carte bancaire de crédit). Deuxièmement, il y a les coupures et la faible connexion qui est offerte.
  • Je maitrise les outils de recherches scientifiques documentaire et j’ai l’aptitude de les manipuler selon l’équation de recherche.
  • il est difficile de se familiariser avec ces ressources, déjà que pour avoir la connection internet, ça demande des gros efforts!!!
  • Tout simplement, l’Afrique est endettée en matière numérique.
  • Ces sont des ressources importantes qui permettent d’augmenter et d’améliorer la capacité.
  • J’ai une connaissance assez avancée sur certaines ressources scientifiques numériques et je m’adapte très vite aux autres que je ne connais pas. Il faut juste avoir les moyens nécessaires pour avoir accès à ces ressources.
  • Je ne suis pas très familier des ressources scientifiques numériques au regard de mon niveau moyen en informatique et la difficulté d’accès à internet au Burkina.
  • Beaucoup d’insuffisances sur l’utilisation de ces ressources scientifiques numériques du fait de la faiblesse des revenus et des difficultés d’accès à celles ci dans notre pays.
  • Je suis très accroché aux ressources numériques qui sont incontournables et sont au centre de mon de mémoire de master dans le cadre duquel ces ressources numériques sont très très capitales.
  • L’accès aux ressources est un luxe.
  • C’est avec le séminaire animé par l’équipe de SOHA que j’ai pris connaissance de beaucoup de choses sur les ressources scientifiques numériques.
  • Ma familiarité avec les ressources numériques scientifiques est faible à moyenne.
  • Mon veritable souci avec le net, c’est l’utilisation.
  • Ces éléments nous permettent d’avoir une certaine connaissance sur le monde, ils nous donnent une ouverture vers les autres mais ils servent aussi à nous divertir pour libérer nos esprits de la fatigue intellectuelle.
  • Je ne me suis pas trop familiarisé avec ces ressources étant donné que je me centre plus sur les ressources matérielles.
  • Seuls quelques documents sur Google; les plus importants ne me sont pas accessible car payants.
  • Brève fréquentation.
  • J’ai un accès très limité à ces ressources.
  • Pour la plupart, j’ai une vague idée de ces dernières. Mais très peu accessibles.
  • Vu mon cadre professionnel qui offre ces ressources aux chercheurs locaux, j’utilise les ressources scientifiques dans le but de mieux comprendre les orientations qu’il me faut, mais aussi afin de mieux cerner les manières d’écriture scientifique.
  • Je connais rien de tout cela.
  • Les cybers coutent chers donc je vais juste y compléter mes cours, je n’ai pas de moyens pour faire autre chose.
  • Je consulte les revues d’histoire en ligne ou d’autres publiées dans le site du département d’histoire de mon université.
  • Je ne suis pas familiarisé avec ces ressources numériques scientifiques.
  • Nous recherchons ces outils pour nous familiariser avec internet et faire aussi des recherches.
  • aucune familiarité. l’accès à internet est cher et difficile
  • je n’ai pas une compétence avérée en ressource scientifique numérique
  • Je peux avoir une idée quand même mais je souhaiterais bien avoir quelques séances de formation.
  • Sont un peu chères.
  • C’est du nouveau mais nous nous accommodons quand même.
  • Manque de moyens à accéder à tous ces réseaux en tant qu’étudiant.
  • Nos ressources scientifiques numériques viennent de la collaboration avec les amis.
  • Je n’ai pas assez de documents payants étant donné que mes moyens sont limités mais en revanche beaucoup de documents libres.
  • C’est très utile, tout cela.
  • Je ne suis pas familier avec les ressources scientiques sur le web par manque de moyen financier. Je découvre la majorité dans les livres et chez les professionnels.
  • On n’a pas de connexion haut débit et le faible débit est à un fort coût.
  • Je suis familier avec ripes, google, yahoo, erudit, ebsco. Ils me permettent d’accéder à des documents d’une grande utilité pour ma thèse, mais j’ai l’impression qu’il me manque encore beaucoup d’autres ressources à utiliser dans le cadre de la science ouverte non payante et payante.
  • L’accès à l’Internet est toujours rare. Mais nous avons l’exigence de rester en ligne à la recherche.
  • L’accès à ces ressources demeure toujours compliqué, car de nombreux problèmes comme absence de Wifi y sont conséquents.
  • Je ne les maitrise pas.
  • Ces ressources scientifiques sont en manque dans mon université.

La possibilité de suivre une formation sur ces ressources scientifiques est enthousiasmante :

  • Avec les professeurs avisés, je crois pouvoir profiter de cette opportunité pour acquérir de nouvelles connaissances.
  • Je souhaite de toute évidence et avec un très grand enthousiasme recevoir une formation aux ressources scientifiques numériques de la recherche car il me semble que je vis dans une fosse avec cette ignorance. Je reste convaincu que c’est l’unique moyen de mieux percer les secrets de la science et dont la la nature. Peut-être avec ces connaissances, je parviendrai à trouver une réponse à cette question de Leibniz: pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien…
  • Ce sera un atout considérable pour la poursuite des études.
  • Ces documents me permettront d’approfondir mes connaissances.
  • La connaissance de ces ressources me permettra d’aller plus vite dans ma recherche.
  • Il y a jamais dans la vie d’un chercheur une formation de trop! Sinon on ne portera pas le nom de chercheur! Comme le dit Descartes « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », autrement dit continuons à chercher le savoir …
  • Nous souhaitons aussi connaitre les sites où nous pouvons proposer des articles pour publication dans des revues scientifiques.
  • Ça m’intéresse beaucoup.
  • Je souhaite me former gratuitement en ligne dans les domaines de mon choix.
  • Après avoir fait un cours sur les méthodes de recherche et certaines ressources numériques disponibles, j’aimerais faire une formation de ce genre pour accumuler davantage des compétences dans ce domaine.
  • J’aimerais bien que la formation aux MOOC puisse s’élargir.
  • Cette formation doit être ouverte à la portée de tout le monde afin que chacun aie une bonne maitrise de ces ressources scientifiques.
  • Recevoir une formation sur les ressources scientifiques numériques, surtout les bases de données, afin de mieux me familiariser avec ces outils.
  • Toutes ces formations sont la base de la recherche scientifique. Ce serait une très bonne chose pour moi.
  • Je souhaite recevoir la formation en ce qui concerne les logiciels d’hydrologie et de cartographie pour renforcer mes capacités.
  • Avec l’adoption du système LMD par les universités, l’autoformation est de taille, donc il sera bénéfique pour moi de recevoir une formation en ligne gratuite dans le domaine de la maîtrise des eaux.
  • C’est très important ces ressources mais par paliers.
  • Oui, je souhaite avoir une formation sur ces ressources parce qu’elle évoluent au fil du temps et en tant que bibliothécaire, on a besoin de se renouveler et de s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles ressources documentaires.
  • Une formation sur ces ressources me permettra de faire de bonnes recherches dans peu de temps et sans aucune difficulté liée à l’accès.
  • Très intéressé par cette formation, car elle nous permettra d’avoir plus de possibilités d’accès aux ressources documentaires.
  • Je souhaite une formation basique supplémentaire sur les logiciels pour faciliter la recherche.
  • internet est indispensable de nos jours. Donc avoir la maitrise de ces outils nous garantit une plus grande efficacité.
  • Une formation sur ces ressources serait encore nécessaire pour la maîtrise parfaite de ces outils.
  • Je pense que nous pouvons faire des cours en vidéos sur les logiciels libres et des tutoriels en les mettant sur YouTube de manière à faciliter l’auto-apprentissage par toutes les personnes intéressées aux logiciels libres. On peut aussi présenter en vidéo des références bibliographiques, des sites, des ouvrages sur les méthodologies de recherche.
  • Si vous pouviez nous proposer des formations dans ces différents domaines.
  • S’il y a tous ces éléments, ce sera très facile de faire de la recherche scientifique
  • Je suis tout excité à l’idée d’être guidé dans la rédaction de ma thèse.
  • Mon souhait, c’est d’être compétent dans mon domaine à l’issue de cette formation.
  • Il faut nous apprendre l’internet en général si vous en avez la possibilité.
  • J’aimerais bien avoir une formation à l’utilisation des ressources scientifiques numériques, aux méthodologies de recherche les plus récentes.
  • J’aimerais aussi avoir une formation plus poussée en anglais et surtout une bonne maitrise des nouvelles technologies d’information et de communication internet, les logiciels…)
  • Y a pas d’internet pour faire tout cela donc il faut la connexion d’abord.
  • Pour la formation aux ressources scientifiques numériques de la recherche, il faut la mise au point d’un système d’exploitation et de traitement des données de bonne qualité.
  • Cela peut me permettre de faire des recherches et d’être au parfum des changements dans le monde.
  • Ces formations seront d’une importance capitale pour moi.
  • J’aurais bien aimé avoir des séances de formation en question.
  • J’aimerais avoir des formations sur l’utilisation des ressources scientifiques numériques parce je sais que cela peut m’aider grandement tout au long de mes études et de ma carrière en tant que futur professionnel en psychologie.
  • Un camarade m’a dit qu’il a reçu des formations sur des aspects similaires, j’aimerais aussi en profiter notamment avec le projet SOHA.
  • Nous souhaitons recevoir toutes ces ressources scientifiques pour bien améliorer notre connaissance.
  • j’aimerais avoir une formation me permettant de faire la connaissance des différents moteurs de recherche et comment les utiliser.
  • Des formations au libre accès, tel est mon souhait.
  • Je me débrouille assez bien dans ces domaines
  • Comme je ne maîtrise pas tous les logiciels, je souhaite suivre une formation pour approfondir.
  • Faible maitrise des NTIC
  • Avec notre connexion????
  • Ces offres sont très louables et me permettront de mieux avancer dans la rédaction de ma thèse et d’être plus efficace. Je considère que cette opportunité offerte par la SOHA devrait déjà venir dans un pays où nous manquons presque de tout en matière de ressources et de formation scientifique.
  • J’ai le désir de me former sur le Web mais une contrainte de matériel m’en empêche. Je n’ai pas un vrai accès à internet. Et d’autre chose encore.
  • Je souhaiterais bien savoir les modalités pour ces formations-là.
  • J’utilise des MOOCs sur YouTube. j’aimerais savoir comment utiliser d’autres MOOCS.
  • Cela peut approfondir toutes mes connaissances, pas seulement dans les services du web et internet mais aussi sur l’apprentissage des langues étrangères telles que l’anglais déjà cité plus haut, et pourquoi pas l’allemand et l’espagnol.
  • Internet est indispensable de nos jours, donc avoir la maitrise de cet outil nous garantit une plus grande efficacité.

 

 

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